Il avait la barbe comme la glycine de son jardin : sauvage et broussailleuse.
Il la tenait à l'écart de toute lame mais elle était ouverte aux vents, aux pluies, aux insectes et aux nichées d'oiseaux et donnait régulièrement de jolis bourgeons de pain aux pétales de sauce que toute cette faune ailée s'empressait de venir butiner dans un bourdonnement d'aise.

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